Pour ou contre la limitation de vitesse à 25km / h pour les vélos électriques ?

Un panneau rouge et blanc pour les vélos

Pour ou contre la limitation de vitesse à 25 km/h pour les vélos électriques ?

La limitation de vitesse à 25 km/h pour les vélos à assistance électrique (VAE) est au cœur des débats sur la mobilité douce, la sécurité urbaine et l’avenir du marché du vélo en France. Ce plafond réglementaire, imposé par la législation européenne, divise les utilisateurs, les fabricants et les décideurs publics. Faut-il le maintenir, l’assouplir ou le repenser selon les usages ?

Pourquoi une limitation à 25 km/h ?

En France et dans l’Union européenne, la loi stipule qu’un vélo électrique coupe automatiquement son assistance dès qu’il atteint 25 km/h. Au-delà de cette vitesse, le cycliste peut continuer à pédaler, mais uniquement grâce à sa propre force physique.

Cette règle s’explique principalement par des raisons de sécurité et d’harmonisation des réglementations, afin de garantir un usage simple, sûr et accessible du VAE à tous.

Les arguments pour

La limitation actuelle présente plusieurs avantages :

  • Sécurité accrue : réduire la vitesse limite diminue le risque d’accidents, notamment dans les zones urbaines à forte densité.
  • Harmonisation européenne : un plafond unique facilite la production et la commercialisation des vélos électriques sur un marché commun.
  • Accessibilité réglementaire : tant que le VAE est limité à 25 km/h, il n’exige ni permis ni assurance spécifique.

Les arguments contre

Pour certains utilisateurs, ce plafond constitue un frein :

  • Il peut sembler trop restrictif pour les trajets longs ou interurbains, où une vitesse plus élevée serait pertinente.
  • Les VAE débridés illégalement se multiplient, preuve d’une frustration chez certains cyclistes.
  • Les trottinettes électriques ou scooters autorisés à rouler jusqu’à 45 km/h interrogent sur la cohérence réglementaire.

L’impact selon l’environnement

En ville, la limitation à 25 km/h est souvent jugée suffisante pour circuler en toute sécurité sur les pistes cyclables et dans les zones partagées. En revanche, sur de longs trajets périurbains ou en milieu rural, certains cyclistes estiment qu’une assistance jusqu’à 35–45 km/h rendrait leurs déplacements plus rapides et compétitifs face à d’autres modes de transport.

Comparaison internationale

En Allemagne, aux Pays-Bas ou en Suisse, les Speed Pedelecs peuvent atteindre 45 km/h avec assistance, mais ils sont soumis à un cadre strict : immatriculation, assurance et port obligatoire du casque. Ce modèle soulève la question d’une réglementation à plusieurs niveaux en France, différenciant les usages urbains, interurbains et professionnels.

Le marché des Speed Pedelecs en France

Les vélos électriques rapides restent encore marginaux, mais pourraient séduire une clientèle spécifique :

  • Salariés ayant de longs trajets domicile-travail.
  • Entreprises de livraison en milieu urbain élargi.
  • Usagers en zones rurales à faible couverture de transport public.

Le point de vue Brumaire

Chez Brumaire Cycles, la sécurité et l’accessibilité restent prioritaires. La limite à 25 km/h permet à un large public de profiter des avantages du vélo électrique en ville, sans contraintes réglementaires lourdes.

Nos modèles, comme le vélo de ville Folio, sont conçus pour offrir une assistance fluide, une excellente autonomie et un confort optimal pour les trajets quotidiens, qu’ils soient professionnels ou personnels.

Comparatif : limitation à 25 km/h des vélos électriques (VAE)

Arguments POUR Arguments CONTRE
Sécurité renforcée : limite la gravité des accidents, surtout en zones urbaines denses. Frein à l’innovation : brider les VAE à 25 km/h empêche d’exploiter tout leur potentiel technique.
Harmonisation européenne : facilite la production et la vente des VAE sur un marché commun. Inadapté aux trajets longs : vitesse trop faible pour l’interurbain ou le rural.
Simplicité administrative : pas de permis, d’immatriculation ni d’assurance obligatoire. Frustration et débridage : pousse certains usagers à modifier illégalement leur VAE.
Adapté aux infrastructures : cohérent avec la conception des pistes cyclables urbaines. Concurrence des autres mobilités : trottinettes/scooters parfois plus rapides (jusqu’à 45 km/h).

Conclusion

La limitation de vitesse à 25 km/h pour les vélos électriques reste aujourd’hui un compromis efficace entre sécurité, accessibilité et harmonisation réglementaire. Si certains usages gagneraient à autoriser des vitesses plus élevées, notamment sur les trajets interurbains, la majorité des déplacements quotidiens s’accommodent de cette limite.


L’avenir pourrait passer par une réglementation plus nuancée, différenciant clairement les modèles destinés aux trajets urbains et ceux conçus pour la longue distance. En attendant, les fabricants comme Brumaire Cycles optimisent leurs vélos pour garantir un équilibre parfait entre performance et sécurité.

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