Classement mondial 2025 des villes cyclables : la France surprend et grimpe en flèche

Classement mondial 2025 des villes cyclables : la France surprend et grimpe en flèche

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    Le nouveau classement international dédié aux villes les plus favorables au vélo vient de tomber, et il réserve une surprise de taille : la France signe l’une de ses meilleures progressions depuis dix ans. Plusieurs agglomérations tricolores apparaissent désormais parmi les références mondiales, tandis que d’autres restent encore en retrait malgré un potentiel évident.

    Ce rapport, publié en 2025 et basé sur l’analyse de plus de cent cinquante métropoles, évalue les villes selon des critères précis : qualité du réseau cyclable, sécurité, cohérence des aménagements, efforts politiques et usage réel du vélo. Résultat : la France s’affirme comme un pays où la transformation cyclable s’accélère à grande vitesse.

    Les villes françaises qui s’imposent : Paris, Nantes et Bordeaux en tête

    En 2025, Paris crée l’événement en se hissant pour la première fois dans le haut du classement mondial. Les politiques de mobilité engagées depuis plusieurs années, multiplication des pistes sécurisées, réduction de la place de la voiture, généralisation du 30 km/h, ont produit un effet mesurable : la capitale devient l’une des métropoles les plus avancées à l’international.

    D’autres villes françaises confirment également leur montée en puissance :

    • Nantes, reconnue pour son réseau continu et ses grands axes cyclables.

    • Bordeaux, qui poursuit ses aménagements structurants à travers son réseau express vélo.

    • Strasbourg, toujours l’une des villes les plus matures en matière de culture vélo.

    • Lyon, dont les voies cyclables numérotées offrent une lisibilité exemplaire.

    Ces agglomérations ont toutes misé sur une stratégie claire : un réseau lisible, prioritaire, bien connecté et pensé pour le quotidien.

    Pourquoi certaines villes françaises réussissent mieux que d’autres ?

    Les résultats ne sont pas dus au hasard. Les villes les mieux classées ont adopté des principes structurants :

    • planification sur plusieurs années ;

    • budget dédié à la mobilité douce ;

    • identités de réseau homogènes (codes couleur, axes numérotés, continuités) ;

    • réduction importante du trafic motorisé dans les zones denses ;

    • valorisation de la sécurité des cyclistes.

    Ce sont des choix politiques visibles, assumés, et surtout réguliers. Là où les investissements sont constants, la pratique grimpe mécaniquement.

    Le contraste français : le Sud toujours en difficulté

    Bien que la France monte globalement dans le classement, une fracture géographique persiste.

    Les grandes villes méditerranéennes, Marseille, Nice, Toulon, apparaissent nettement en retrait. Les raisons sont multiples :

    • réseaux morcelés,

    • manque de pistes réellement sécurisées,

    • densité du trafic motorisé difficile à apaiser,

    • infrastructures conçues sans continuité.

    Pourtant, ces métropoles disposent d’atouts majeurs : climat idéal, forte demande de mobilité alternative, centres-villes compatibles avec une pratique cyclable massive.

    Des villes moyennes françaises en pleine ascension

    Le classement 2025 met en lumière une autre tendance très positive : l’essor spectaculaire des villes de taille moyenne.

    Des agglomérations comme Angers, Épinal, Bourges ou Lons-le-Saunier affichent une progression impressionnante grâce à :

    • la création de corridors cyclables cohérents,

    • la réduction de la vitesse automobile,

    • l’émergence de réseaux pensés pour les trajets quotidiens,

    • un dialogue renforcé avec les usagers.

    Ces villes sont souvent plus agiles et peuvent transformer leur réseau plus rapidement que les grandes métropoles.

    Une dynamique mondiale qui tire la France vers le haut

    Ce classement 2025 intervient dans un contexte international où même des métropoles traditionnellement tournées vers l’automobile investissent massivement dans le vélo. Certaines, comme Dubaï, annoncent vouloir devenir leaders mondiaux d’ici 2040.
    Cette émulation globale pousse les villes françaises à accélérer leur transition.

    Conclusion : 2025, l’année où la France change de catégorie

    Ce nouveau classement marque un tournant.
    La France n’est plus seulement observatrice : elle devient acteur majeur de la mobilité cyclable mondiale.

    Les villes les mieux classées consolident leur avance, les villes moyennes rattrapent leur retard, et les grandes métropoles encore à la traîne disposent d’un potentiel considérable.

    Une chose est sûre : la carte cyclable de la France ne cessera d’évoluer dans les prochaines années.

    FAQ – Villes cyclables 2025

    Pourquoi la France progresse dans le classement mondial des villes cyclables ?

    Grâce à des investissements massifs, une vision politique plus claire et des réseaux cyclables cohérents créés ces dix dernières années.

    Quelles sont les villes françaises les mieux classées en 2025 ?

    Paris, Nantes, Bordeaux, Strasbourg et Lyon figurent parmi les plus avancées cette année.

    Pourquoi certaines villes du sud restent-elles en retrait ?

    Le manque de continuité des pistes, un trafic motorisé dense et une culture vélo encore faible ralentissent leur progression.

    Les villes moyennes françaises progressent-elles vraiment ?

    Oui. Angers, Épinal ou Bourges enregistrent une croissance rapide grâce à de nouveaux réseaux bien structurés.

    Le climat influence-t-il la réussite d’une ville cyclable ?

    Il peut aider, mais le facteur déterminant reste la qualité et la sécurité des infrastructures.

    La France peut-elle rejoindre le top mondial d’ici 2030 ?

    Oui, si les villes poursuivent leurs efforts en matière de sécurisation, de continuité et d’apaisement du trafic.

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